FLAMANT ROSE, EMBLEME DE LA FAUNE DE CAMARGUE.

Le Flamant Rose est un oiseau fascinant qui est un des symboles de la faune de la Camargue, avec les taureaux camarguais et les chevaux camarguais. Véritable superstar des touristes, le flamant rose est une espèce craintive qui a élu domicile en Camargue sur tous les étangs salés depuis plusieurs siècles. Le flamant rose est aisément reconnaissable par son allure majestueuse, perché sur ses longues pattes fines palmées, par la couleur blanche rosâtre de son corps, et par son bec épais à la pointe noire. Pour observer au mieux les oiseaux, vous pourrez vous rendre dans le Parc Ornithologique du Pont-de-Gau, mais la Camargue regorge d’autres sites où vous pourrez observer les flamants, comme dans l’étang de Vaccarès.

Le flamant rose est un oiseau faisant partie de la famille des échassiers. Sa silhouette possède des caractéristiques peu communes, avec une taille adulte pouvant atteindre près de 2 mètres pour un poids de 2 kg pour les femelles et 4,500 kg pour les mâles. Son envergure peut atteindre jusqu’à 1,65 mètres. Un flamant rose a une longévité de 13 années. Mais ce qui fait la beauté de cet oiseau, c’est sans aucun doute sa couleur, variant de blanc à rose plus ou moins prononcé, de son corps ainsi que de ses pattes. Le flamant rose ne possède pas cette coloration rose dès la naissance, mais il l’acquiert au fil des années en s’alimentant de crustacés qu’ils trouvent au fond des étangs salés. Une caractéristique importante concernant le flamant rose est son grand bec courbé, de couleur rose mais avec une pointe noire, qui permet une filtration de l’eau et de la vase. Le flamant rejette le sel de l’eau par les narines grâce à une glande. Il utilise son long cou et ce bec épais et recourbé pour remuer le fond des marais pour trouver sa nourriture.

Le flamant rose est installé dans le Delta du Rhône depuis de nombreuses années, et on estime que les premiers couples de flamants ont confectionnés les premiers nids au milieu de XVIème siècle. Depuis cette époque, les flamants se sont installés dans cet espace naturel où ils trouvaient de la nourriture et un climat idéal. Mais la construction des digues a considérablement perturber leur environnement, jusqu’à faire disparaître leurs refuges. Ils ont ainsi peu à peu déserté la Camargue, arrêtant leur nidification sur ces terres. Il faudra attendre l’année 1969 pour les voir revenir, et coloniser un îlot sur l’étang du Fangassier, qui se trouve au milieu des marais salants des Sain-de-Giraud. Afin de ne pas voir repartir ces flamants, la construction d’un îlot de 6000 m² est entreprise avec près de cinq cent nids pour accueillir les flamants rose ! Cette initiative sera un succès et les flamants en feront leur site de reproduction principal, et l’unique colonie permanente de toute la Méditerranée ! Chaque année, cet îlot accueille entre dix mille et quinze mille couples qui viennent se reproduire début avril, après la période de séduction, appelée la parade nuptiale. Les flamants possèdent alors leur plus belle couleur, et tentent de séduire sa partenaire en écartant ses ailes, en redressant et pivotant son cou. Le flamant pont un œuf unique et les parents le couve à tour de rôle pendant un mois. Au bout d’un mois d’incubation, les premiers poussins sortent de leur coquille. Les couples se séparent alors après l’envol de leur progéniture et ne se reformeront pas, il faudra recommencer la séduction avec un nouveau partenaire au printemps suivant. Les jeunes prendront leur premier envol en juillet, seront élevés en crèche, et atteindront leur maturité vers 5 ou 6 ans. Après une saison estivale passée sous le soleil de Provence, la pluparts des flamants migrent vers des contrées où l’hiver est moins rude, seuls quelques flamants décident de rester en Camargue. On estime ce nombre à 5.000 sur les 50.000 qui peuplent la Camargue durant le printemps et l’été.

Cet oiseau majestueux peut s’admirer dans toute la Camargue, dans les marais entourant les Saintes-Maries-de-la-Mer, Aigues-Mortes ou encore Port-Saint-Louis-du-Rhône. Les routes passent assez loin des marais, alors si vous souhaitez faire quelques clichés de flamants de près, il vous faudra quitter vos voitures et opter pour des balades en VTT ou à pieds. Mais vous ne serez pas déçu. C’est un véritable plaisir que de voir cet élégant oiseau prendre courir pour prendre la vitesse nécessaire à son décollage, son envol en groupe, voler à une vitesse de 60 à 80 km/h, atterrir, rester au repos sur une seule patte ou simplement manger en trempant son bec dans la vase.

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